"J'avais arrêté parce que mon corps ne pouvait plus répondre aux exigences du sport de haut niveau à cause de ma maladie. Mais, depuis dix-huit mois, j'ai été sollicitée à plusieurs reprises pour venir (en) parler et en rencontrant des médecins à ces occasions, j'ai appris qu'il y avait des traitements qui pouvaient peut-être me permettre de revenir", développe-t-elle. "Alors que j'avais fait le deuil de ma carrière à seulement vingt ans, je peux peut-être la reprendre aujourd'hui", espère-t-elle.
"Ma motivation n'est pas de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Mais je veux me retrouver moi-même. Avec le recul, j'ai réalisé ces dernières années que là où je m'exprimais le mieux, c'était en étant une athlète. Je vais voir si j'y arrive à nouveau. Il faut juste trouver maintenant le moyen de gérer la douleur car elle est encore présente", souligne Golovin.
Douzième joueuse mondiale à son meilleur classement, la Française compte deux trophées à son palmarès, tous les deux remportés en 2007, à Amelia Island et Portoroz. Son meilleur résultat en Grand Chelem est un quart de finale atteint à l'US Open en 2006. Elle avait alors perdu 7-6 (7/4), 7-6 (7/0) contre Maria Sharapova, qui allait ensuite battre Justine Henin, deux fois 6-4, en finale.
Golovin est la mère de deux jeunes enfants, Anastasia (4 ans) et Constantin (à peine 2 ans). Son annonce intervient au lendemain de celle de Clijsters, qui tente elle un nouveau retour, après un premier come-back fructueux entre 2009 et 2012, celui-là après plus de sept ans d'absence, et à 36 ans.
D'autres avant elles s'y sont risquées, avec une réussite variable, entre autres Martina Hingis, Justine Hénin et Jennifer Capriati. Après l'avoir envisagé, Marion Bartoli avait finalement dû y renoncer.

