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Lewis Hamilton se dit "dégoûté" après son test positif au coronavirus

Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes), testé positif au Covid-19, s'est dit "dévasté" ne pas pouvoir disputer dimanche le Grand Prix de Sakhir, au Bahrein, 16e et avant-dernière manche du championnat du monde de Formule 1.

"Depuis le début de la saison en juin, mon équipe et moi avons pris toutes les précautions possibles et nous avons suivi les protocoles à la lettre partout où nous sommes allés afin de rester prudents et en bonne santé", déclare Lewis Hamilton sur son compte Twitter. "Malheureusement, même si mes trois tests de la semaine passées étaient négatifs, je me suis réveillé hier matin avec quelques symptômes légers et j'ai demandé un autre test, qui s'est avéré positif. Je me suis immédiatement isolé pour dix jours".

La participation du champion du monde de F1 au dernier GP de la saison, le 13 décembre à Abu Dhabi, n'est pas encore acquise. "Je suis dégoûté de ne pas être en mesure de participer à la course ce week-end mais ma priorité est de suivre les protocoles et conseils prodigués afin de protéger les autres", indique Hamilton. J'ai la chance de ne souffrir que de symptômes légers et je vais faire de mon mieux pour rester en forme et en bonne santé. S'il vous plaît, prenez soin de vous, on n'est jamais trop prudents. Cette période est stressante pour tout le monde et nous devons nous assurer que nous prenons tous soin de nous et des autres".

Mercedes dévoilera "en temps voulu" le nom du remplaçant de Lewis Hamilton. L'équipe dispose de deux pilotes de réserve: Stoffel Vandoorne et le Mexicain Esteban Gutiérrez. Vandoorne, qui pilotait en F1 en 2017 et 2018 avec McLaren, participe actuellement avec Mercedes aux essais de présaison de Formule E à Valence, en Espagne. Il était prévu avant même le test positif d'Hamilton qu'il rejoigne Bahreïn à l'issue de ces essais, qui se terminent ce mardi, précise un porte-parole de l'écurie.

Le protocole sanitaire de la F1 prévoit des tests de détection avant un week-end de course, dans les premières 24 heures sur le circuit, puis tous les cinq jours quand les GP s'enchaînent, comme c'est le cas actuellement avec trois GP en trois semaines, deux à Bahreïn et un à Abu Dhabi. Les personnels des écuries et les autres personnes sur site sont séparés en bulles les plus hermétiques possibles pour limiter les risques de contagion et les cas positifs sont immédiatement isolés. "Les procédures établies par la FIA et la Formule 1 garantissent qu'il n'y aura pas d'impact plus large sur l'événement de ce week-end", précise la Fédération internationale de l'automobile dans un communiqué.

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