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Comme nous vous l'annoncions mercredi passé, "BNP Paribas Fortis et le RSCA ont décidé conjointement de résilier le contrat de sponsoring existant", a annoncé le Sporting d'Anderlecht lundi, mettant un terme à 39 ans de présence du sponsor sur les tuniques bruxelloises. "Entre 1981 et 1999, la grande lettre 'G' de la Banque Générale arborant les maillots était presque devenue le symbole du club bruxellois", pouvait-on lire dans le communiqué.
Même après la fusion entre la Banque Générale et la CGER, puis l'intégration de Fortis au groupe BNP Paribas, la banque a continué à soutenir le club bruxellois, qui a remporté 17 titres et 4 Coupes avec Fortis sur ses tuniques. A noter que le sponsoring maillot n'était pas encore autorisé sur la scène européenne lorsque le RSCA a décroché en 1983 la Coupe de l'UEFA.
"Une relation de sponsoring n'est jamais éternelle. Ce partenariat entre la banque et le club a été unique au regard de sa longévité en Europe", a déclaré Michael Anseeuw, membre du comité de direction en charge du retail banking chez BNP Paribas Fortis. Karel Van Eetvelt s'est lui montré très reconnaissant envers BNP Paribas Fortis. "Comme la direction du club et de la banque ont toujours entretenu une relation ouverte, nous savions depuis un certain temps déjà que BNP Paribas Fortis souhaitait réévaluer notre partenariat", a expliqué le CEO du RSCA. "En partie dans l'intérêt du club, nous avons choisi ensemble de faire la clarté totale, de sorte que le RSC Anderlecht puisse avoir l'opportunité de trouver d'autres partenaires", a ajouté Karel Van Eetvelt, précisant que le club était engagé dans des "discussions en phase finale" avec des partenaires.
Belfius arrive
C'est Belfius qui devrait devenir le partenaire n°1 du Sporting. La banque belge prête déjà son nom à l'académie des jeunes de Neerpede depuis une année.
Le contrat liant les Mauves à la BNP courait encore jusqu'à 2021. La banque versait chaque année environ 2,4 millions d'euros au club bruxellois, rapportait la semaine dernière le quotidien néerlandophone Het Laatste Nieuws. Mais, selon L'Echo et Le Soir, une clause prévoyait que le club le plus titré de Belgique puisse se "désengager" à condition que le nouveau sponsor lui fasse une offre supérieure d'un tiers, soit un montant de plus de 3,2 M€ annuels dans ce cas-ci.
Enfin, ce n'est probablement pas Belfius qui trônera sur la poitrine de Vincent Kompany et de ses coéquipiers l'an prochain mais bien le gestionnaire d'actifs Candriam (partenaire du groupe Belfius et dans lequel le président mauve Marc Coucke a placé une partie de sa fortune) et l'assureur DVV (une de ses filiales), en alternance.
Il s'agit en outre de ne pas créer de problèmes avec le Club de Bruges et le Sporting de Charleroi, dont les centres de formations sont également soutenus par Belfius.
Après le changement de nom du stade, devenu Lotto Park, un autre symbole du club belge le plus titré s'en est allé.