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(Belga) Face à une jeune et fougueuse équipe néerlandaise, les 440 caps de John-John Dohmen ont peut-être fait la différence lors de la victoire belge en demi-finales de la Coupe du monde, vendredi à Bhubaneswar en Inde. Le milieu, international depuis 2005, a vécu une rencontre aux deux visages. "On est passé d'une galère totale à être dominateurs", a-t-il lancé dans la foulée du succès acquis aux shoot-outs (2-2, 3-2 s-o) alors que la Belgique a été menée à deux reprises pendant le match.
"Nous n'avons pas bien défendu dans le premier quart-temps. On a concédé beaucoup d'occasions, heureusement que Vincent Vanasch était là", a dit Dohmen sur le terrain du Kalinga Stadium, déjà théâtre du sacre belge en 2018. "C'est à ce moment du match que j'ai le plus douté. On ne se trouvait pas et j'ai eu l'impression que certains se disaient qu'on allait pas y arriver." Pour le milieu de l'Orée, c'est le dispositif tactique néerlandais, en homme contre homme, qui a été la cause des ennuis belges. "C'est la première fois qu'on joue un tel système dans ce tournoi. On a un peu galéré et cela nous a pris du temps pour nous adapter. Je pense que c'est ce qui a provoqué nos mauvaises passes. On a l'habitude de jouer d'une certaine manière et quand une équipe évolue totalement différemment, nous perdons nos repères", a confessé John-John Dohmen. "On a très bien rectifié le tir après, passant d'une galère totale à être dominateurs. On aura encore des moments compliqués, même en finale", a ajouté le joueur le plus expérimenté de la Coupe du monde en évoquant le duel de dimanche face à l'Allemagne. "Les détails font la différence, il faudra se montrer efficace." (Belga)