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Andreas Leknessund a terminé à la deuxième place de la quatrième étape du Tour d'Italie, mardi, mais il a réussi à s'offrir le maillot rose porté jusqu'ici par Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step). Le coureur norvégien de l'équipe DSM savoure cette réussite, "un rêve en tant que cycliste."
Parti en échappée avec six autres coureurs après l'ascension du Passo delle Crocelle (13,6 km à 4,3%), Leknessund a néanmoins dû lutter pour faire partie du groupe convoité, après que le leader au classement général, Remco Evenepoel, avait annoncé qu'il ne chercherait pas à défendre avec acharnement son maillot rose dans une étape qui semblait taillée pour les baroudeurs. "Il y a eu une grosse bataille pour accrocher l'échappée", a expliqué le Norvégien. "J'avais de bonnes jambes, on est partis dans la descente et cela faisait du bien de creuser l'écart."
Coureur le mieux placé au classement général dans l'échappée, le coureur DSM a mesuré son effort. "Je me connais assez bien pour savoir que je ne devais pas trop donner dans la première partie de l'ascension. C'était une pente raide, les écarts pouvaient être comblés rapidement et j'ai essayé de rester calme", a-t-il analysé. Battu par le Français Aurélien Paret-Peintre (AG2R-Citroën) au sprint, il estime "avoir obtenu presque le maximum de ce qui était possible".
À 23 ans, Andreas Leknessund s'offre le plus beau moment de sa carrière. "Le rose, c'est un maillot spécial. En tant que cycliste, on en rêve et ce sera un souvenir pour le reste de ma vie." Quelque peu inattendu, il veut profiter de son statut pour garder le maillot quelques jours supplémentaires. "Je ne crois pas que les gens me considèrent comme une grande menace. J'espère donc que les équipes qui luttent au général seront contentes de me voir avec le maillot."