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L'autopsie devrait apporter plusieurs éléments de réponse comme la cause du décès de l'adolescente et le lieu de celui-ci. Les analyses devraient aussi révéler le moment précis de la mort. Mais également si la jeune femme a été violée avant de mourir.
Le parquet de Liège devrait s'exprimer sur ce dossier courant de la semaine. L'homme de 37 ans et père de trois enfants était déjà connu de la justice puisqu'il a été condamné à cinq ans de prison pour un incendie volontaire mais jamais pour des faits de mœurs.
Si cet homme est bien reconnu seul auteur de l'homicide volontaire contre l'adolescente, il n'y aura pas de procès puisqu'il s'est donné la mort. "Pour la justice, c'est évidemment compliqué parce qu'on n'aura pas d'explications sur le geste de la personne", dit Laurent Kennes, avocat et professeur de droit pénal. "C'est surtout très compliqué pour les familles des victimes parce qu'elles ne vont pas avoir face à elles l'auteur des faits."
