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Plusieurs accusés qui doivent répondre de la mort d'Hilal Makhtout devant la cour d'assises de Tongres ont reconnu lundi avoir commis des actes qualifiés par la justice de traitement inhumain.
Mikail Y. et Omar H. ont avoué avoir participé à l'enlèvement de la victime, âgée de 33 ans, le samedi 9 mars 2019. Le premier a aussi accompagné Abdel-Jalil N. et le principal accusé Amine A. lorsqu'ils ont déplacé Hilal Makhtout, déjà sévèrement blessé, vers un chalet à Forzée (Rochefort).
Wahid H., le frère d'Omar, a plaidé coupable de violences qui relèvent du traitement inhumain. Il reconnait avoir porté des coups à la victime, notamment avec un taser et une batterie.
Abdel-Jalil N. a aussi fait aveu de culpabilité pour traitement inhumain. Le parquet a également requis à son encontre une condamnation pour torture.
La défense de Safouane A. a, elle, demandé une requalification des faits à sa charge en coups et blessures ayant entraîné une incapacité ainsi que violences en réunion. L'accusé espère donc échapper au traitement inhumain et à la torture.
Dario N. n'a reconnu qu'une négligence coupable pour ne pas avoir prévenu les secours.
Les douze membres du jury ont encore reçu un grand nombre de questions supplémentaires, auxquelles ils devront apporter des réponses durant leurs délibérations.
Quatre avocats de la défense doivent encore prendre la parole mardi, avant le début des répliques. Les accusés auront le dernier mot mercredi. Les jurés se retireront dans la foulée pour entamer les débats sur la culpabilité.
