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La sixième chambre correctionnelle du tribunal du Hainaut, division de Mons, a condamné lundi un entrepreneur français à une peine de six ans de prison ferme pour avoir été le dirigeant d'une association active dans le blanchiment d'argent. Il n'a pas prononcé son arrestation, requise par le parquet.
Dans cette affaire, le parquet fédéral avait requis des peines de sept et huit ans de prison contre trois hommes qu'il considérait être les dirigeants de l'organisation criminelle. Les deux autres ont été condamnés à quatre et trois ans de prison avec sursis.
Parmi la vingtaine de prévenus, neuf ont été acquittés. Les autres ont écopé de peines avec sursis et de peines de travail.
Selon le parquet fédéral, cette organisation a brassé plusieurs millions d'euros en quelques années, entre la Belgique et la Chine.
Le parquet a divisé ce dossier en deux volets. Le premier a été confié à un juge d'instruction bruxellois. Le deuxième a été instruit à Mons.
Le mode opératoire est commun : ces prévenus prenaient le contrôle d'activités commerciales, lesquelles n'avaient aucune activité réelle, en plaçant à leurs têtes des hommes de paille sous fausse identité. Des comptes bancaires étaient ouverts, sur base de faux documents, dans le but de blanchir de l'argent sale.