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Pour sa fête nationale du 21 juillet, la Belgique célèbre ce samedi le jour où le premier roi des Belges, Léopold Ier, a prêté serment de fidélité à la Constitution belge et aux lois belges.
Cette journée spéciale est notamment marquée par le traditionnel défilé militaire. Il a démarré vers 16h de la rue de la Loi pour rejoindre la place des Palais. La famille royale a évidemment occupé une place centrale dans la cérémonie. Elle a été accompagnée par plusieurs personnalités politiques, parmi lesquelles le Premier ministre Alexander De Croo et la ministre de la Défense, Ludivine Dedonder.
Cette année, la princesse Elisabeth était présente au cœur de la parade. En habits militaires, elle a affiché un large sourire lorsqu'elle est passée devant l'estrade où la famille royale était installée.
Son petit frère, le prince Gabriel, a affiché un visage plus concentré durant le défilé.
Le défilé militaire et civil a mis à l'honneur les composantes air, terre, mer et médicale de l'armée. Des organismes civils ont également participé à l'événement: la Croix-Rouge, la Protection civile, la police, les douanes et les pompiers.
Moment fort de la cérémonie: le défilé aérien vers 16h15. Il s'est déroulé comme sur du papier à musique. 27 appareils militaires y ont participé.
Lentement, à l'approche de Bruxelles, les trois hélicoptères Agusta A109 resserrent leur formation, alors que l'appareil de réserve qui les accompagnait s'éloigne. La concentration est maximale dans le cockpit alors que le parc de Bruxelles et le Palais royal sont en vue, avec les rues noires de monde qui les entoure.
Les six hélicoptères qui survolent Bruxelles après avoir décollé près d'une heure plus tôt, de Beauvechain pour les Agusta et deux NH90 Caïman de transport tactique (TTH) ou de Coxyde, pour l'unique NH90 en version navale (NFH), sont parmi les premiers à se présenter face à la tribune royale installe place des Palais. Seuls dix chasseurs-bombardiers F-16 (autant d'avions que d'années de règne du roi Philippe). les ont précédés en tirant les couleurs nationales, avec un noir plutôt bleu, selon les observateurs au sol.
Pour Brice, le "nickname" (nom de code) du second pilote de l'Agusta immatriculé H-36 - le commandant de bord est une femme, nettement plus expérimentée -, comme pour tous les pilotes, c'est un honneur de pouvoir ainsi montrer leur savoir aux plus hautes autorités du pays ainsi qu'à des milliers de Belges, présents sur place ou suivant les festivités à la télévision. "Tout s'est bien passé, on était à l'heure", a-t-il confié à son retour au sol à quelques journalistes invités à prendre place à bord des hélicoptères de l'armée. "C'est toujours un moment particulier, c'est le moment stressant du vol", a-t-il ajouté en revivant son passage - peu fréquent - au-dessus de la capitale.