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Une délégation des associations de protection de l'environnement Bond Beter Leefmilieu (BBL) et Natuurpunt s'est rassemblée lundi vers 14h00 sur la Place des Martyrs à Bruxelles, devant le siège du gouvernement flamand. Les manifestants reprochent au gouvernement de ne pas les avoir inclus dans les négociations menées avec le monde agricole.
Au même moment, une discussion est en cours entre les autorités régionales flamandes et trois associations du monde agricole, Boerenbond, ABS (Algemeen Boerensyndicaat) et Groene Kring.
BBL et Natuurpunt estiment que le monde politique crée une opposition entre les préoccupations des agriculteurs et les questions de protection de l'environnement. Cette situation encourage les "intimidations sévères" à l'encontre des organisations de protection de la nature, comme ce fut le cas la semaine dernière au domicile privé de Jos Ramaekers, un responsable de l'association Natuurpunt, où une soixantaine d'organisations agricoles se sont réunies pour dénoncer le fait que l'organisation achète des terres agricoles pour les reboiser.
"Nous trouvons inacceptable que l'on parle de nous mais pas avec nous", déplorent les associations dans un communiqué de presse commun. "L'intimidation du monde agricole contre le gouvernement flamand et les associations de défense de l'environnement est une erreur. Avec le blocage de pôles économiques comme les ports d'Anvers et de Zeebrugge, les agriculteurs placent les intérêts de l'agriculture intensive au-dessus de l'intérêt public."
Bond Beter Leefmilieu et Natuurpunt reprochent également au gouvernement flamand de jouer au "football panique". "Avec leur intimidation, les agriculteurs obligent le gouvernement flamand à prendre des mesures court-termistes", déplore Danny Jacobs, directeur général de BBL.
