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Drogue et insécurité: Germain Mugemangango en a "marre de ceux qui commentent les questions de sécurité du haut de leur beau quartier"

Interviewé ce matin sur bel RTL Germain Mugemangango (PTB) s'est exprimé sur les questions de drogue et d'insécurité qui touchent notre pays et a directement pointé du doigt ses adversaires politiques. 

Ce matin sur bel RTL, Germain Mugemangango, tête de liste PTB pour le Parlement wallon pour la circonscription de Charleroi, était l'invité de Martin Buxant. Il a notamment été question des problèmes de drogue et d'insécurité en Belgique ces derniers mois. Il s'est dit favorable à la légalisation du cannabis et prône des mesures plus drastiques au niveau du port d'Anvers. 

"En faisant ça, on va retirer le cannabis des mains du grand banditisme, a lancé Germain Mugemangango. Mais ce n'est pas la seule chose à faire. Ce qu'il faut faire aussi, c'est fermer le robinet au port d'Anvers, parce que c'est par là que rentre la drogue en Belgique. Pour ça, il faut plus de services publics. Et moi, ce que je constate, c'est que souvent, la droite parle de sécurité, mais finalement, en fait, définance les services publics. Et donc, pour nous, il faut plus de douaniers, plus de police fédérale, plus de police de proximité. C'est vraiment essentiel. Et si on n'a pas ça, on va en fait oublier à la droite qui va retirer des services publics. Il y aura plus de chaos et plus de violence dans les quartiers."

"Les élus du PTB, ils vivent dans les quartiers populaires"

Il s'en est également pris aux autres partis, principalement le MR, qui, d'après lui, sont déconnectés, car ne vivent pas dans les quartiers populaires. 

"Les élus du PTB, ils vivent dans les quartiers populaires. Et les premières victimes, justement, de l'insécurité dans les quartiers, parce que c'est un droit fondamental de vivre en sécurité dans son quartier, ce sont les gens qui vivent dans les quartiers populaires. Et donc, moi, j'en ai un petit peu marre de ceux qui sont en train de commenter des questions de sécurité du haut de leur beau quartier et qui ne se rendent pas compte, que si on ne prend pas des véritables mesures, c'est la classe populaire qui va payer, avec ces problèmes d'insécurité", a-t-il déclaré. 

C'est, selon l'homme politique, sur le terrain et dans les quartiers sensibles qu'il faut agir. 

"Quand on écoute, les responsables syndicaux du secteur de la police, ils disent la même chose. Ils disent qu'il faut renforcer les moyens en humains et en ressources financières pour, justement, pouvoir aider à ce que les gens vivent en sécurité. Il faut renforcer la police de proximité. Et quand, moi, j'entends : on va mettre tous les toxicomanes, par exemple, en prison, qu'est-ce qu'il se passe ? Ils rentrent, effectivement, comme petits drogués et ils sortent comme grands délinquants. C'est pas la solution, non plus. Bien sûr qu'on doit, évidemment, punir toutes les formes de criminalité. Mais ce qu'il faut d'abord faire, c'est s'en prendre à la source et s'en prendre au grand banditisme".

 

 

 

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