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Georges-Louis Bouchez et sa compagne ont été impliqués dans une altercation ce samedi dans la Lippenslaan à Knokke. Le président du Mouvement Réformateur a été bousculé par un individu. Un témoin a filmé la scène.
Dans la vidéo, on peut voir l'élu du MR à côté de son SUV Mercedes. Le véhicule est arrêté à quelques mètres d'un carrefour. Un homme s'approche d'un pas décidé. "Qu'est-ce qu'il y a?!", lance Georges-Louis Bouchez. L'individu poursuit et pousse violemment le Montois. Un très bref échange verbal a lieu, avant que l'homme ne se retourne. Il rejoint un groupe de cyclistes, composés d'hommes et de femmes. "Je vais appeler la police", lui crie Georges-Louis Bouchez.
La scène aurait pu en rester là, mais pendant l'altercation, la compagne du politique est allée s'expliquer avec le groupe de cyclistes. Au moment de rejoindre son véhicule, Lucie Demaret dérape: "Paysans", "Sales Flamands", lance-t-elle notamment. C'est là que la vidéo s'arrête.
Ils ont crié que nous étions de sales Wallons
Suite à la publication de la vidéo, le président du MR a été contacté par divers médias. La séquence filmée ne permet pas de déterminer l'origine de l'altercation. Georges-Louis Bouchez donne sa version des faits au média flamand Het Laatste Nieuws: "J’ai d’abord pensé qu’un cycliste avait percuté ma voiture, bien que j’avais laissé suffisamment d’espace pour qu’il puisse passer. Je suis sorti pour voir ce qu’il en était. La femme a fait un geste de colère et a continué sa route. Ma compagne a alors pris le volant et nous les avons poursuivis. Si la voiture était endommagée, je devais appeler la police. Au feu rouge suivant, nous sommes descendus, mais je n’ai même pas eu le temps de demander ce qui s’était passé. L’homme a tout de suite enlevé ses lunettes et m’a bousculé".
Le Montois estime ne pas avoir réagi à la provocation. "Je sais que je dois rester calme en tant qu’homme politique dans une telle situation", confie-t-il à Het Laatste Nieuws.
Georges-Louis Bouchez ne nie pas que sa compagne a tenu des propos déplacés, mais il prend sa défense. "Elle ne le pense pas, car nous aimons et fréquentons tous les deux la Flandre. Ces gens ont été très impolis. Ils ont crié que nous étions de sales Wallons et que nous n’avions qu’à retourner en Wallonie", réagit-il.
Rappelons que Lucie Demaret est également impliquée en politique avec le MR. Comme l'indique le site Cumuleo, elle est conseillère communale à Ham-Sur-Heure-Nalinnes, occupe des fonctions de direction et d'administration à l'Intercommunale de santé publique du Pays de Charleroi, mais est aussi collaboratrice d'un cabinet ministériel.
Il aime les Flamands eux ne l'aiment pas
Alphy .....