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La médiatrice bruxelloise recommande un peu plus de souplesse de l'administration

La médiatrice de la Région-capitale recommande aux autorités bruxelloises de développer la possibilité pour les citoyens de corriger une erreur administrative lorsqu'elle est commise de bonne foi. Catherine De Bruecker a mis cet élément du rapport 2023 d'Ombuds Bruxelles en exergue vendredi, lors de sa présentation devant le Parlement bruxellois.

Ce service porté sur les fonts baptismaux en 2022 a enregistré 1 034 plaintes l'an dernier. Ces plaintes concernent en majorité le stationnement. Vient ensuite la fiscalité (le précompte immobilier et l'amende relative à la zone de basses émissions notamment). Enfin, les plaintes concernent en troisième lieu les démarches auprès de l'administration communale.

Ombuds Bruxelles constate que les situations les plus difficiles à résoudre proviennent d'une erreur commise de bonne foi par les citoyens.

Selon Catherine De Bruecker, ces erreurs sont commises pour diverses raisons. La numérisation oblige de plus en plus les citoyens à réaliser eux-mêmes leurs démarches administratives, sans l'aide d'un agent au guichet ou la possibilité de corriger les données lorsqu'elles sont encodées. Parfois, le langage utilisé par l'administration est trop technique, et n'est pas bien compris par les usagers. D'autres erreurs sont aussi commises simplement par inadvertance ou par oubli.

Les conséquences sont parfois lourdes pour la personne à l'origine de l'erreur.

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