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"La qualité de vie et la santé des riverains sont les perdants de l'histoire", a réagi vendredi Walter Vansteenkiste, bourgmestre de Wemmel, à l'annonce du nouveau permis d'environnement délivré à Brussels Airport. L'édile est également président de la Plateforme Luchthavenregio, organe de concertation des bourgmestres des régions de Louvain et de Hal-Vilvorde et de la province du Brabant flamand.
La plus grande déception dans cette décision réside dans l'absence d'interdiction des vols de nuit, selon M. Vansteenkiste. L'administration flamande de la santé avait suggéré d'imposer un seuil sonore de 60 décibels durant la nuit, ce qui aurait conduit de facto à une interdiction des vols nocturnes. La ministre flamande de l'Environnement Zuhal Demir (N-VA) n'a toutefois pas suivi cet avis.
"Le sommeil des riverains restera donc perturbé", a commenté le bourgmestre de Wemmel. "Des études, les unes après les autres, montrent que ces vols ont un impact majeur sur la qualité de vie des personnes. Ils sont plus stressés, plus susceptibles de souffrir d'insuffisance cardiaque, etc. Le fait que seuls les avions moins bruyants soient autorisés à atterrir les nuits de week-end n'est qu'un pis-aller."
L'exploitant de l'aéroport de Bruxelles-National sera autorisé à faire croître ses activités de 13%, une décision vue comme une désillusion par M. Vansteenkiste. "Nous avions au moins espéré un statu quo, voire un scénario de réduction progressive. Si l'aéroport de Schiphol y parvient, pourquoi pas ici ?"
"L'exploitant de l'aéroport et l'économie sont les grands gagnants de ce permis", résume le président de la Plateforme Luchthavenregio. "La qualité de vie et la santé des riverains en sont les perdants."
