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L'arriéré des dossiers traités par le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) s'élevait à la fin du mois de février à 18.390 dossiers, concernant 21.618 personnes, selon les derniers chiffres publiés par l'institution, cités dans La Libre Belgique lundi. Il s'agit d'un record depuis la crise migratoire de 2015.
Pourtant, les équipes du commissariat général ont été renforcées de 130 personnes durant les dernières semaines de 2022.
"Il faut d'abord comprendre que le nombre de dossiers à traiter augmente parce que les effectifs de l'Office des étrangers ont eux aussi été renforcés et qu'ils traitent davantage de dossiers", précise Damien Dermaux, le porte-parole de l'institution.
Ce sont les agents de l'Office des étrangers (OE) qui déterminent si la demande de protection internationale peut être introduite en Belgique. Une fois ce premier contrôle effectué, la demande arrive sur les bureaux du CGRA.
"Durant l'année 2022, l'OE transmettait en moyenne 2.127 dossiers par mois au CGRA. Depuis le début de 2023, on est à plus de 3.400 par mois. Or le personnel supplémentaire n'est pas encore totalement opérationnel car il faut compter une période de formation", poursuit-il.
Ce ne serait qu'une question de temps avant de voir la pile des dossiers en attente diminuer. Le commissariat général entend traiter 3.500 dossiers par mois, contre environ 2.000 aujourd'hui.
