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Le SGRS s'estime davantage écouté par les responsables politiques

(Belga) Conséquence de la guerre en Ukraine et de l'opération "Red Kite" d'évacuation à Kaboul à l'été 2021, le "patron" du service de renseignement militaire, le vice-amiral Wim Robberecht, a le sentiment que le gouvernement fédéral est désormais davantage à l'écoute des avis émis par le Service général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS).

À ces deux occasions, l'amiral a ainsi été convié à faire part de ses analyses au conseil ministériel restreint (le "kern"), a-t-il confié à l'agence Belga en marge d'une visite aux membres de son personnel de permanence le jour de Noël. Le kern a ainsi été à l'écoute des militaires - à la fois ceux en poste à Bruxelles et ceux déployés sur le terrain - quand ils ont réclamé et obtenu la fin de l'opération "Red Kite" à la veille de l'attentat-suicide survenu le 26 août 2021 près d'Abbey Gate à l'aéroport international de Kaboul, et qui a fait 182 morts, dont 13 militaires américains. Des Belges se trouvaient encore la veille à proximité de cet endroit, l'un des principaux accès de l'aéroport de la capitale afghane. Plus récemment, le chef du SGRS a été appelé à "briefer" par deux fois les principaux ministres du gouvernement fédéral : la première, avant le début de l'invasion, le 24 février, quand il était devenu évident aux yeux de services de renseignement occidentaux qu'après des mois de préparations, l'armée russe allait passer à l'attaque, puis la seconde, une semaine plus tard, quand les troupes russes étaient entrées en Ukraine. (Belga)

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