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Le nombre de visas long séjour (visas D) est en nette augmentation en Belgique depuis 2020 et même plus important qu'avant la crise sanitaire liée au covid-19, détaille Myria, le Centre fédéral Migration, mercredi dans son rapport annuel "La migration en chiffres et en droit en 2023."
En 2022, 43 % d'entre eux concernaient des migrations familiales, suivis des visas pour migrations étudiantes et économiques. Ces deux dernières catégories représentent 2.500 visas accordés en plus entre 2021 et 2022. Elles concernent en majorité les Turcs, les Marocains ainsi que les Tunisiens, dont le nombre de visas D accordés a presque doublé entre 2021 et 2022.
Le centre note également une hausse importante des visas court séjour (visas C) en 2022 par rapport à 2020 et 2021, mais avec un nombre moins important qu'avant la pandémie. Les principaux bénéficiaires de ces visas sont des personnes originaires d'Inde et du Maroc. Si les visas C accordés pour le tourisme, les étudiants et pour des motifs économiques sont en baisse, ceux accordés pour des raisons familiales sont, eux, presque aussi nombreux qu'avant la crise sanitaire.
L'année passée, 43% des visas C pour des raisons humanitaires ou médicales ont été refusés tout comme 44% des visas D pour des raisons humanitaires. C'est dans cette dernière catégorie que les refus de visa sont les plus fréquents, note Myria.