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Quelque 700 extrémistes font l'objet d'un suivi prioritaire en Belgique, selon l'Ocam

Quelque 700 extrémistes et terroristes ont fait l'objet d'un suivi prioritaire en Belgique en 2022, ressort-il vendredi du rapport annuel de l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam). Il s'agit d'une légère baisse par rapport à l'année précédente.

"En 2022, environ 80 nouveaux individus liés à l'extrémisme et au terrorisme sont apparus dans le radar", détaille le directeur ad interim de l'Ocam, Gert Vercauteren. "Par ailleurs, quelque 90 individus ont été supprimés de la banque de données commune (BDC) l'année dernière. Cette démarche est possible lorsqu'ils évoluent positivement et qu'il existe clairement un processus de réintégration dans la société", explique-t-il.

Selon l'Ocam, 87% des individus adhèrent à une idéologie djihadiste, tandis qu'un peu moins de 10% sont liés à l'extrémisme de droite. La menace émanant de l'extrémisme de gauche est, quant à elle, restée limitée à 2% des individus. Les autres personnes sont suivies dans le cadre de diverses menaces découlant d'une thématique spécifique de la société, comme les sentiments anti-establishment nés de la pandémie de Covid-19 ou un contexte politique à l'étranger.

"Les menaces sont analysées en permanence et font l'objet d'un suivi prioritaire au sein de la stratégie contre le terrorisme et l'extrémisme (stratégie T.E.R.), y compris le processus de radicalisation", souligne l'Organe de coordination.

Selon M. Vercauteren, l'image de la menace est devenue de plus en plus claire ces dernières années grâce aux initiatives prises dans le cadre de cette stratégie T.E.R., mais les défis restent nombreux pour la Belgique. "La menace évolue continuellement. Nous devons donc rester vigilants et continuer à collaborer étroitement avec les services partenaires", précise le directeur. "Par ailleurs, il est tout aussi important d'accroître la résilience de la société à l'égard de la propagande extrémiste. La radicalisation en ligne, en particulier, représente toujours un défi majeur", conclut-il.

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