Partager:
Pierre-Yves Dermagne, le vice-Premier ministre PS et ministre de l’Economie, était l’invité de Bel RTL matin. Au micro de Martin Buxant, il annonce le lancement d'une grande expérience pilote de réduction du temps de travail sur deux ans.
Le ministre de l’Economie indique qu’il s’agit de "travailler moins pour travailleur mieux. C’est la volonté de pouvoir tester dans une expérience grandeur nature et de grande ampleur la réduction collective du temps de travail, donc la semaine de quatre jours pour le dire autrement".
On ne parle pas ici de prester toute la semaine sur quatre jours, "ce n’est pas la compression du temps de travail comme on l’a décidé et qui en train de se mettre en œuvre sur le terrain, c’est vraiment une réduction collective du temps de travail, avec le maintien du salaire. C’est donc travailleur quatre jours à la place de cinq avec le même salaire. On veut vraiment pouvoir analyser les bienfaits, les difficultés, d’une expérience de réduction collective du temps de travail dans toute une série de type d’entreprises, dans différents secteurs", précise-t-il.
286 entreprises et associations sont déjà inscrites à un séminaire en ligne organisé par le Bureau fédéral du plan. Des professeurs de l’Université de Gand vont également accompagne le processus.
Dans ces entreprises, les travailleurs pourront-ils prester quatre jours sur cinq ou sept heures au lieu de huit ? "On veut laisser le plus de latitude possible aux entreprises pour tenir compte des spécificités de leur activité, de leur organisation, donc on va être très souple sur la manière d’organiser les choses".
Pour le ministre, l’objectif est "d’avoir une expérience de grande ampleur afin de pouvoir en tirer des enseignements. Je reste convaincu que c’est une des solutions aux problèmes sur le marché du travail et notamment aux problèmes de pénurie, parce que cela peut permettre de s’engager dans un métier lourd, pénible et de le faire dans de bonnes conditions".
En Wallonie, si l'on enlève les chômeurs et les gens au CPAS, çà va encore faire moins de productivité pour le même coût. Quel employeur va accepter çà ? Sur quelle planète vivent les socialistes ?
Philippe Lebon