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1,2 million de Belges possèdent une résidence secondaire: où achètent-ils?

Près d'1,2 million de Belges sont multipropriétaires. Le nombre de citoyens qui possèdent plusieurs biens immobiliers est d'ailleurs en augmentation chaque année. Quel est leur "profil" et où achètent-ils en général ?

Des plages, du soleil et des prix moins élevés. La destination privilégiée des Belges pour les secondes résidences à l'étranger est l'Espagne. Le choix qu'a fait Anne l'année dernière a été guidée par plusieurs critères. "Il y avait le climat, la distance et puis il y avait le coût de la vie", confie-t-elle. 

200.000 Belges sont propriétaires à l'étranger. On a constaté l'an dernier une hausse de 30% des crédits hypothécaires pour l'achat d'une seconde résidence en dehors de nos frontières. "Il y a moyen de devenir propriétaire à partir de 200 à 250.000 euros en bord de mer en Espagne. C'est encore possible ici alors que ces prix-là ont disparu depuis longtemps sur la côte belge ou sur la côte française", indique David Zapico, un agent immobilier. 

Neuf crédits sur dix concernent des achats chez nous. Les Ardennes gagnent en popularité, au contraire de la côte belge. Les achats de seconds biens ont diminué de 33% l'an dernier. Près d'1,2 million de contribuables possèdent plus d'un bien en Belgique ou à l'étranger. Mais 65% de ces propriétés secondaires sont destinées à la location. "Un seconde résidence, ça ne veut pas toujours dire avoir un appartement à la mer ou avoir un chalet en Ardennes. Cela englobe toutes les personnes qui sont multipropriétaires et qui ont au moins deux biens. Cela peut concerner soit le fait d'être propriétaire de sa maison ou de son appartement, et d'un appartement de rapport. Cela peut aussi être le fait d'être à deux, dans un couple, et d'avoir ensemble deux ou trois biens", explique le notaire Renaud Grégoire.

Un multipropriétaire sur deux a plus de 55 ans. A l'opposé, les moins de 35 ans ne sont que 3% à posséder plusieurs biens. Avec la hausse des taux hypothécaires, l'activité devrait se réduire cette année.

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1 commentaire

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  • Et cela pourrait pousser certains politiciens à taxer un peu les secondes résidences ...

    Alain T.
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