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Alexandre Bouglione, privé de ses animaux sauvages au cirque: "J'ai pensé mettre fin à mes jours"

Alexandre Bouglione était l’invité de Thomas de Bergeyck ce vendredi matin. Interrogé sur la décision gouvernementale de 2014 interdisant la détention et l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques, le patron de cirque a confié avoir souffert "pendant deux ans" et avoir mal vécu le fait d'être considéré comme une personne qui "maltraite les animaux".

Alexandre Bouglione, patron du cirque, représente la 6e génération de la fameuse dynastie. Alors que son cirque est installé en ce moment sur le plateau de l’Atomium de Bruxelles, Alexandre Bouglione s’est confié au sujet des difficultés personnelles qu’il a traversées lorsqu’il a dû se plier à la décision gouvernementale d’interdire la détention et l’utilisation d’animaux sauvages dans son cirque. "Franchement, j’étais au bord du suicide, a-t-il répondu à notre journaliste et présentateur Thomas de Bergeyck. Parce que j’ai fait ça toute ma vie et que j’adorais mes animaux".

"Vous avez vraiment pensé à mettre fin à vos jours ?", lui demande Thomas de Bergeyck. "Oui, vraiment", répond Alexandre Bouglione qui précise avoir été mal pendant deux ans. "Je n’en pouvais plus parce que vous êtes [considéré] comme un criminel. Vous avez voulu faire du mieux possible et vous êtes jugé comme quelqu’un qui maltraite les animaux. Ce n’était pas du tout le cas".

Interrogé sur le manque de place dont bénéficiaient ses animaux de cirque, Alexandre Bouglione s’est justifié. "Ils sont en prison dans un cirque, si vous les mettez dans un zoo, eh bien la prison est plus grande, c’est tout", estime le patron qui ajoute qu'il faudrait alors interdire d’enfermer les animaux partout où ils le sont "dans un cirque, dans un zoo et aussi les poissons rouges dans un bocal".

Une décision gouvernementale "dirigée contre lui"

Le patron estime que cette décision était "franchement dirigée contre lui". "J’étais le seul en Belgique à avoir des tigres et des éléphants, les autres cirques n’en avaient pas. C’était une cabale contre moi", estime Alexandre Bouglione qui admet avoir vu "les temps changer".

Alexandre Bouglione peut néanmoins mettre en scène "des chiens, chameaux et lamas". Mais il considère que ce sont des animaux pour les "petits cirques", au contraire des tigres et éléphants. "Mais quand j’ai vu ce qu’on faisait dans les autres cirques, j’ai dit j’arrête et puis voilà", conclut Alexandre Bouglione qui semble avoir tiré un trait sur cette période.

Une ligne d’écoute

Si vous avez besoin d'aide, si vous êtes inquiet ou si vous êtes confronté au suicide d'un membre de votre entourage, le centre de prévention du suicide se tient à votre disposition pour vous aider. La ligne d’écoute est joignable au 0800/32.123.

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Commentaires

1 commentaire

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  • "la prison est plus grande, c’est tout" Bah oui, laissons les animaux dans des cages austère de 10m² sous prétexte que de toute façon, un enclos de 1000m² avec arbres, rochers, étangs, abris, c'est juste une plus grande prison... Et surtout, ne mettons pas en évidence le fait que dresser des animaux à effectuer des tours les stresse...

    Thierry Frayer
     Répondre