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Les pompiers et ambulanciers dénoncent les annulations de formations dont ils ont besoin, faute de moyens. Formation à l'extinction des voitures électriques, extinction d'incendies dans les hauts bâtiments, toutes sont concernées. La situation est comparable dans toutes les zones de secours de Belgique.
Peter, pompier et ambulancier à Liège, vient de voir une de ces formations, pourtant essentielle, supprimée. "Le sauvetage aquatique", souffle-t-il. "Malheureusement, nous constatons qu'aucune école à l'heure actuelle n'a pu former des gens."
Aujourd'hui, il se sent désemparé en se rendant sur certaines interventions. "Cela engendre un stress supplémentaire pour le personnel", regrette-t-il.
Ce manque de formation est dangereux pour le pompier mais également pour la personne secourue. "Un pompier bien formé, c'est toujours mieux pour sa sécurité et pour celle de ses collègues", dit Eric Labourdette, président du syndicat SLFP Zones de Secours. "Pour la population également car on sait directement ce qu'il faut faire une fois sur place au lieu de réfléchir, de prendre un livre ou d'appeler la radio pour savoir ce qu'on doit faire."
Les syndicats, dont le SLFP, prévoient des mouvements de grogne début 2023. Une manifestation est prévue ce 27 janvier devant le cabinet de la ministre de l'Intérieur.
Les pompiers et ambulanciers dénoncent aussi les agressions dont ils sont régulièrement victimes en intervention comme par exemple les feux d'artifice tirés sur eux la nuit du nouvel an.
