Des cours suspendus par manque de professeurs. C'est une réalité avec le nouveau calendrier scolaire qui continue a susciter pas mal de problèmes d'organisation. Exemple à la haute école Ephec à Bruxelles où il n'y aura pas cours la semaine prochaine. Mais les étudiants ne seront pas pour autant en vacances. Non, à la place des cours, ils devront tout de même réaliser une série de travaux à rendre à la fin de la semaine.
Alors comment la nouvelle est accueillie par les étudiants ? "Je trouve ça très cool. On sort de Pâques où on n'a pas eu cours du tout. C'est un peu le pré-blocus. C'est cool en vrai", estime un étudiant interrogé par Benoit Duthoo. Un autre enchaîne : "Ça me permettra de bosser sur le blocus à grand pas." Une étudiante nuance : "C'est embêtant, car nous ne sommes pas en classe, on ne peut pas poser de questions aux profs." Un autre argumente : "Ca nous coupe. On perd du temps d'apprentissage. On va devoir faire à la maison avec des devoirs que la majorité ne va pas faire." Un dernier conclut : "Finalement, travailler à la maison est devenu une norme."
Des professeurs également parents
"Acquérir une certaine autonomie et développer leur compétence digitale", c'est l'explication donnée par la directrice. Mais il semblerait plutôt que ce soit un compromis entre la direction et les professeurs. Le nouveau calendrier de vacances scolaires pose des problèmes pour certains professeurs, qui sont également parents puisque pour rappel, les élèves du primaire et du secondaire vont être en vacances dans 3 jours.
Les bâtiments de l'Ephec resteront, eux, accessibles pour tous les étudiants qui souhaitent bénéficier du calme ou de la connexion internet.

Ce nouveau calendrier apporte plus de problèmes qu'il n'en résout... Etonnant, n'est-il pas ?