"Elle va s'enfermer dans une cage": l'action forte de la filleule d'Olivier Vandecasteele pour dénoncer la situation

Manon Brabant, la filleule d'Olivier Vandecasteele, a annoncé qu'elle allait s'enfermer durant 24h dans une cellule sur la Grand-Place de Tournai. Son objectif? "Dénoncer la lenteur des avancées concrètes pour Olivier", comme elle l'a expliqué ce mardi matin à nos confrères de la RTBF. 

Manon est âgée de 19 ans, elle a toujours été proche de son parrain, Olivier Vandecasteele. Et aujourd'hui, elle souffre évidemment beaucoup de son absence. "On avait espéré ne pas devoir la laisser faire", nous a confié sa maman Nathalie Vandecasteele, qui est donc la sœur d'Olivier. "Elle va s'enfermer dans une cage, ce week-end, de samedi 18h jusqu'à dimanche 18h, sur la Grand-Place de Tournai", dit-elle. 

Son action se combine avec une autre demande : rédiger des lettres au Gouvernement belge, pour "tout mettre en œuvre pour récupérer Olivier le plus vite possible", poursuit Nathalie Vandecasteele. 

Une envie d'aider les autres

La relation qui unit Manon à son parrain est "très forte", comme le décrit sa maman. Et cette relation "lui manque évidemment beaucoup." La jeune femme a décidé d'entreprendre des études en médecine "pour partir à l'étranger dans des organisations, des ONG internationales aussi." Elle est en effet animée par la même volonté qu'Olivier Vandecasteele, à savoir aider les autres. 

Mais la situation actuelle lui fait évidemment remettre tout en question : "Elle revoit un petit peu sa copie de jour en jour (...) C'est triste de devoir réfléchir comme ça, de dire je ne veux plus partir, aider les autres là où ils en ont besoin parce que je vais mettre ma vie en danger et je vais faire souffrir les autres", raconte sa maman.

Elle donne des nouvelles d'Olivier

On le sait, la Belgique a introduit, ce mardi une demande de transfèrement d'Olivier Vandecasteele auprès de l'Iran. Et le temps presse, car l'état de santé de celui qui est maintenant détenu depuis un an et trois mois ne cesse de se dégrader. "Il n'est pas bien du tout. Il en a marre, il ne comprend pas ce qui se passe. Il a donc de plus en plus de mal à tenir, et moralement et psychologiquement, mais aussi physiquement parce qu'il dit que ça fait 10 jours depuis qu'il est arrivé à Evin, il n'a plus ses médicaments et ses problèmes aux jambes ne font qu'empirer", nous informe sa sœur. 

Cela fait en effet plusieurs semaines qu'il se plaint de douleurs aux jambes, comme nous l'a dit Nathalie Vandecasteele. "Maintenant, il ne tient plus debout plus de 5 minutes, il ne sait presque plus marcher, donc il est vraiment plus que temps qu'il soit pris en charge correctement et surtout plus que tant que la Belgique arrive à le libérer."

Selon notre interlocutrice, "tout est à nouveau remis à zéro." Car Olivier se trouve de nouveau dans une "mini cellule, complètement fermée, sans matelas et sans couverture. Il a froid et il n'a pas de vêtements de rechanger." Et de conclure : "On espère le revoir très rapidement chez nous pour qu'on puisse prendre soin de lui et le faire soigner et traiter par de vrais médecins."