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"La main d'œuvre est presque un facteur limitant": la saison des fraises menacée par une pénurie de saisonniers

La saison de la récolte des fraises arrive bientôt. Malheureusement, dans ce domaine, les fruiticulteurs sont inquiets en raison de la pénurie de main d'œuvre. Les saisonniers se font de plus en plus rares et cela impacte le marché.

"Auparavant, c'est la production qu'il fallait contrôler, mais la main d'œuvre était présente. Maintenant, elle est presque un facteur limitant. (…) Ce n'est pas un métier facile car c'est assez physique" explique Jean-Yves Vancompernolle, producteur en maraîchage. De plus, la rémunération d'un saisonnier n'est que rarement attractive (+/- 11 euros net de l'heure). Faire appel aux étudiants est délicat étant donné que les pics de travail tombent lors des examens ou de la rentrée scolaire. 

Le problème, c'est que mieux rémunérer les saisonniers est problématique pour le secteur. Comme l'explique Claude Vanhemelen, secrétaire générale de la fédération wallonne horticole : "Il y a une limite. Le producteur doit continuer à gagner sa vie et le poste de main d'œuvre représente une part très importante du prix de revient".

Heureusement, la charge fiscale des saisonniers devrait être allégée cette année pour tenter de résoudre le problème.
 

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Commentaires

2 commentaires

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  • Et dire qu'il y a tant de demandeurs d'asiles qui sont venus ici pour travailler ! Non ?

    roger rabbit
     Répondre
  • On a 400.000 chomeurs et personnes pour cueuillir les fraises?Pays de fous.

    debacker Ulysse
     Répondre