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Robin lit beaucoup et très bien. Des bons lecteurs comme ce petit garçon, il y en a moins en Fédération Wallonie-Bruxelles que dans les autres pays européens et il y a aussi, chez nous, plus d'enfants avec un niveau de lecture faible. Tous les enfants de cette école de Herstal sont pourtant conscients de l'importance de l'exercice. "Pour avoir un beau diplôme !"
La quatrième est une année charnière : la lecture commence à être utilisée comme outil d'apprentissage dans toutes les autres matières. Les tests réalisés à l'échelle européenne mesurent une compétence trop peu enseignée chez nous : la lecture-experte.
"Il s'agit de dépasser le cap du décodage pour vraiment construire et élaborer du sens et être capable d'aller trouver des réponses qui ne sont pas explicites dans un test, mais qu'il faut élaborer en mobilisant ses connaissances préalables", explique Patricia Schillings, professeur en science de l'éducation.
Comprendre un texte du premier coup, ça n'est pas toujours évident. L'enquête apporte tout de même un peu de positif : les scores de tous les pays européens ont baissé, sauf le nôtre, qui reste stable. Objectif essentiel face à la lecture : rester dans le plaisir.
"Tous les jours, les élèves rentrent en classe et lisent pour le plaisir de lire", explique Chloé Gobin, institutrice. Les prochains résultats seront publiés dans quatre ans et devraient objectiver les premiers effets du pacte d'excellence.
