Accueil Actu Belgique Société

Lorsqu'un enfant tombe malade, la galère pour les parents: 500 postes de garde-malades ont été supprimés ces cinq dernières années

Dans sa nouvelle étude consacrée aux difficultés rencontrées par les parents lorsque leur enfant tombe malade, la Ligue des familles a calculé qu’au moins 500 postes de garde-malades ont été supprimés ces cinq dernières années. 

De nombreux parents sont confrontés à cette situation : devoir changer toute l'organisation de la journée pour garder son enfant, tombé malade. Pour les travailleurs, il est nécessaire de s'arranger avec son employeur, annuler ou déplacer ses rendez-vous professionnels, prendre les rendez-vous médicaux... Pour bon nombre d'entre eux, c'est un défi. A tel point que selon le baromètre des parents (sondage Ipsos), 70% des parents estiment difficile de travailler à temps plein en ayant des enfants. Ce chiffre monte même à 81 % pour les parents d’enfants de 0 à 3 ans.

De nombreux parents ne disposent d’aucune aide extérieure

Pour certains, la solution privilégiée reste les grands-parents. Encore, faut-il qu'ils habitent à proximité, ne travaillent plus ou soient d'accord. Dans la grande majorité des cas, la Ligue des familles indique que ce sont les parents eux-mêmes qui se chargent de la garde. Pourtant, seuls 35 % des parents ont la possibilité de télétravailler, selon le baromètre des parents et à peine un tiers des parents (36 %) bénéficient de congés enfants malades rémunérés.

Des services de garde d’enfants malades qui se raréfient

De plus en plus de services de garde d’enfants malades ferment leur porte. Ces cinq dernières années, selon les estimations réalisées par la Ligue des familles, au moins 500 postes de garde-malade (soit sous statut intérimaire soit sous statut salarié) ont été supprimés. "Ce chiffre est édifiant et correspond en réalité à 2/3 de l’offre initiale", indique la Ligue des familles dans un communiqué. 

À cet effet, la Ligue réclame la création d’un congé "enfant malade" rémunéré pour tous les parents actifs professionnellement, qu’ils soient salariés, fonctionnaires ou indépendants. Aussi, la création de nouveaux services de garde d’enfants malades, via notamment : un financement public des services de garde d’enfants malades et un point de contact à l’ONE pour favoriser la création de nouveaux services de garde d’enfants malades. 

À lire aussi

Sélectionné pour vous