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Comme chaque année, de nombreux vendeurs ont installé des échoppes le long des routes. Les commerçants doivent impérativement avoir obtenu des autorisations.
D'ailleurs, du côté de la police boraine, des contrôles sont organisés depuis ce matin.
Pour vendre du muguet sur la voie publique ce 1er mai, il faut respecter des conditions. "On vérifie les documents de 'commerce ambulant' et un document signé par le bourgmestre", explique Serge Deprez, premier inspecteur à la police boraine. "Ça autorise les gens à vendre sur la voie publique."
Martine, fleuriste d'un jour, était en ordre et comprend les contrôles. "Comme on peut le faire une fois par an, on en profite", dit-elle.
Sur la zone boraine, il y a plusieurs dizaines de vendeurs ce 1er mai. Les autorisations sont nominatives et cela peut parfois poser problème. C'est le cas de cette jeune fille qui aide sa maman mais qui n'a pas l'autorisation de le faire. "Soit il va falloir faire abandon des fleurs soit les saisir avec PV à l'appui", indique l'inspecteur.
Pour le policier, ces contrôles ont pour but de lutter contre la concurrence déloyale. "Vis à vis des commerces de la région, des fleuristes principalement", précise-t-il.
Dans certains cas, le muguet est saisi par la police et remit à des maisons de repos du CPAS.
Rien de neuf. La police a toujours contrôlé les vendeurs de muguet.
Jean-Luc Rolland