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Trafic d'armes et de drogues au sein de la caserne d'Amay: voici ce que l'on sait 

Après les révélations des faits graves et dégradants au sein de l'armée belge, plusieurs enquêtes ont été ouvertes. En plus des violences, certains évoquent aujourd'hui des trafics d'armes et de stupéfiants au sein de la Caserne d'Amay.

"Certains militaires de la caserne auraient donc vendu sur le marché noir des munitions et des pièces d'armes à feu à des mafias étrangères albanaises et tchétchènes, notamment le personnel aurait abusé de son accès aux dépôts de munitions pour commander et revendre du matériel à des organisations criminelles. Des militaires qui seraient aussi impliqués dans la consommation et la vente de drogue dure, de la cocaïne, entre autres, et de la drogue douce, du cannabis, auprès de ces fameuses bandes mafieuses", explique notre journaliste, Samuel Ledoux.

L'information, révélée par la presse flamande ce matin, est à prendre au conditionnel, mais cette dernière est assez crédible, car c'est Michel Hoffman (chef de la défense) qui l'aurait confirmé via une enquête menée en interne depuis plusieurs mois.

"Pour l'instant, aucun dossier de trafic illégal d'armes à feu et de drogue n'a été ouvert auprès du parquet fédéral ou du parquet de Liège. En réalité, trois enquêtes distinctes, mais parallèles, sont actuellement en cours", précise notre journaliste. La première, menée par le parquet de Liège pour effet de bizutage et de traitement dégradant ; une seconde menée par le parquet fédéral pour des actes de violence de missions militaires officielles à l'étranger ; et troisième, une enquête interne menée par l'armée pour des faits graves à caractère structurel.

Actuellement, aucun militaire n'a été privé de liberté. 

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