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Les instructions adressées par les autorités régionales aux hôpitaux pour venir en aide aux maisons de repos manquent d'uniformité, selon le professeur Marc Noppen, CEO de l'hôpital universitaire UZ Brussel à Jette. Le médecin appelle à la concertation de manière à ce que les mesures prises soient les mêmes dans toutes les régions, frappées par le même mal.
"Notre situation est particulière car nous sommes un hôpital sous tutelle flamande se trouvant dans la région bruxelloise. Les instructions qu'on a concernant les mesures à prendre dans les maisons de repos me semblent différentes selon que ces maisons de repos sont installées en Flandre ou bien à Bruxelles. C'est donc compliqué d'établir notre stratégie", a expliqué à Belga le professeur Marc Noppen.
"En région flamande, ce n'est qu'hier qu'une 'Task force' a été établie pour coordonner toutes les actions dans les maisons de repos. A Bruxelles, il y a Iriscare, mais je n'ai aucune idée si les institutions se parlent en ce moment", livre-t-il. "De plus, de manière générale, c'est un peu le chaos dans les deux régions. Disons en tout cas que la situation n'est pas claire du tout. Qui est-ce qu'on doit tester? Quelles sont les conséquences d'un test qui se révèle positif ou d'un test qui se révèle négatif? Est-ce qu'il faut tester le personnel des maisons de repos? ... Sans parler du besoin de masques, de concentrateurs d'oxygène, etc. pour ces maisons de repos", a-t-il affirmé.
Actuellement, l'UZ Brussel, comme beaucoup d'autres hôpitaux, fournit aux maisons de repos des avis médicaux et des conseils de protection contre le nouveau coronavirus, mais pas de personnel soignant en renfort compte tenu du besoin toujours très important des effectifs au sein même des établissements hospitaliers.