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Dans le rush, ce pâtissier termine les dernières commandes de Noël: "C’est la journée la plus longue de l’année"

Les derniers préparatifs se terminent dans les commerces alimentaires avant le réveillon de Noël. Dès l’ouverture, les clients font se précipiter dans les rayons et à la caisse pour récupérer leurs commandes. Dans les pâtisseries et dans les fromageries, notamment, le personnel n’arrête pas depuis des jours.

La bûche, c’est vraiment le dessert par excellence à Noël. On en trouve de différentes façons : glacée ou en gâteau, au chocolat, aux fruits ou à la crème… Elle est toujours très prisée. Il est même possible de la faire soi-même lorsque l’on a le temps, ou bien de la commander si on est débordé.

Dans les pâtisseries, le personnel n’a pas chômé ces derniers jours afin d’honorer toutes les commandes. A Bousval, dans le Brabant wallon, le pâtissier n’a presque pas dormi de la nuit pour être certain de contenter tous les amateurs de bûche. "Concrètement, c’est la journée la plus longue de l’année. Ça fait plusieurs jours, et plusieurs semaines qu’on prépare cette journée", explique Benjamin Vanderveken de la pâtisserie Le Tartisan.


© Fanny Dehaye 

Ce pâtissier a reçu plus de 400 commandes et dix fois plus de demandes pour du cougnou qu’habituellement. Cela fait beaucoup d’heures de sommeil en moins… "Oui, mais c’est ça qui est gai aussi de voir que les gens nous font confiance, ils ont envie d’une bûche d’ici. C’est super gai", poursuit-il.

Le rush, cela fait donc plusieurs jours que Benjamin l’affronte afin de tout préparer pour ce grand jour. "Dès 10 heures, ce sera la folie au magasin. C’est le rush depuis plusieurs jours", affirme le pâtissier.

Le fromage a la cote

Comme chez Benjamin, chez Antoine aussi la nuit a été courte. Ce fromager n’a pas arrêté pour préparer toutes ses commandes. On le sait, l’une des stars de Noël, c’est le fromage… A la fin du repas, ou en raclette, il a toujours son petit succès.

Et chez Maître Corbeau, les commandes ont explosé. Encore plus que les autres années. "Chaque année, on se fait quand même bien tuer sur les raclettes. On a une quantité de raclette à trancher assez dingue. Mais cette année, j’ai l’impression que c’est encore mieux. J’allais dire que c’est encore pire, mais c’est encore mieux. Il y a vraiment une grosse demande pour la raclette", souligne Antoine Stoffel.

Pour le fromager, ce succès est lié aux restrictions de l’année dernière. Les gens sont contents de se retrouver autour d’une table en famille. "Nous on se dit que c’est vraiment parce que les gens sont en manque de vacances, de montagne. Et en manque de se retrouver, les uns à côté des autres, autour d’un truc chaud. L’année passée, on n’a pas pu faire ce genre de repas parce que ce sont des repas conviviaux, où on aime bien avoir beaucoup de monde à la table. Et là, la raclette où on gratte avec l’appareil traditionnel, le four à raclette… Tout ça, ça manquait. Cette année, je pense que les gens se lâchent vraiment. C’est gai, ça fait plaisir parce qu’il y a des sourires chez tout le monde."

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