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Donald Trump et sa femme Melania sont arrivés mercredi matin à 08h30 (14h30 en Belgique) à la base Air Andrews, à une quinzaine de kilomètres de Washington, où est hébergé l'avion présidentiel Air Force One. Le couple était attendu par ses partisans, parmi lesquels figuraient notamment la fille de l'ex-président Ivanka et son mari Jared Kushner. "On se reverra très bientôt, nous reviendrons d'une manière ou d'une autre", a adressé Donald Trump à son public.
Dans une allocation prononcée sur le tarmac avant d'embarquer pour sa résidence de Mar-a-Lago (Floride), M. Trump, affichant d'abord un sourire crispé, a longuement remercié ses partisans. "Je vous aime du plus profond de mon cœur. Ça a été quatre années incroyables. Je remercie ma famille, qui a fait un travail fantastique pour vous."
Donald Trump a laissé une lettre
Il s'est ensuite effacé quelques minutes au profit de sa femme Melania. "Être votre Première dame a été le plus grand honneur de ma vie, merci pour votre soutien, que Dieu vous bénisse et bénisse cette magnifique nation", a-t-elle déclaré. L'ex-président s'est ensuite félicité de son bilan économique, militaire, ainsi que de la manière dont les Etats-Unis ont affronté la pandémie de coronavirus. "On a travaillé dur, on a tout donné sur le terrain", a-t-il résumé, avant de revenir une dernière fois sur son prétendu succès populaire à la dernière élection. Enfin, s'il n'a pas cité le nom de Joe Biden, il a souhaité "bonne chance et du succès à la prochaine administration".
Donald Trump a également laissé une lettre à son successeur avant de quitter la Maison Blanche, a indiqué à l'AFP Judd Deere, porte-parole de l'exécutif, quelques minutes après son départ. Le courrier laissé dans le Bureau ovale pour son successeur est une tradition américaine. "Nous ne sommes que des occupants temporaires de ce poste", lui avait écrit Barack Obama il y a quatre ans. "Cela fait de nous des gardiens des institutions et des traditions démocratiques telles que l'Etat de droit, la séparation des pouvoirs, la protection des droits civiques pour lesquelles nos ancêtres se sont battus", avait-il ajouté.