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Il n'y a pas de pénurie alimentaire à l'horizon en Belgique, assure vendredi le SPF Économie après une réunion de la task-force agro-alimentaire mise sur pied à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine fin février. L'augmentation des prix et des coûts dans le secteur fait par ailleurs toujours l'objet d'un suivi attentif, ajoute l'administration fédérale.
À la suite de la guerre en Ukraine, une task-force agro-alimentaire avait été mise en place car cette filière s'est retrouvée confrontée à une augmentation des coûts de l'énergie, des engrais et des matières premières. Certains produits, comme l'huile de tournesol, se sont en outre raréfiés. Afin de faire face à cette situation exceptionnelle, le gouvernement avait autorisé des mesures temporaires plus souples en matière d'étiquetage pour les produits à base d'huile de tournesol tout en garantissant la sécurité alimentaire et la transparence nécessaire vis-à-vis des consommateurs, rappelle le SPF Économie. La filière a fait preuve de résilience et réussi à éviter toute pénurie de l'approvisionnement alimentaire, note l'administration.
"Même pendant cette crise, les commerçants proposent chaque jour aux consommateurs une offre large et variée. Si la situation l'exige, ils cherchent des alternatives dans l'approvisionnement ou dans la composition des produits afin que les consommateurs ne connaissent pas de pénurie", commente Dominique Michel, CEO de Comeos, la fédération du commerce et des services. Si l'approvisionnement alimentaire est donc assuré en Belgique, l'augmentation des prix et des coûts et le respect de relations contractuelles équilibrées entre les opérateurs de la filière restent toutefois l'objet d'un suivi attentif, conclut le SPF Économie.