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"Il faut faire des choix et se serrer la ceinture": à Charleroi, les travailleurs se mobilisent pour des salaires revus à la hausse

Les travailleurs avaient annoncé un coup de nettoyage pour le secteur social. Devant les portes d'une entreprise de titres-services et d'aides ménagères à Gosselies, la colère du secteur des aides ménagères. Tous ici réclament des frais de déplacement plus importants et des salaires revus à la hausse. Ghislaine s'est mouillée pour le faire savoir. 

"Avec le prix des courses qui augmente, l'électricité, le chauffage... Maintenant, on doit faire des choix. Si, par exemple, un enfant a besoin de soins, et bien nous les parents, on doit se priver d'autre chose", explique cette aide-ménagère.

"C'est trop juste, il faut faire des choix et se serrer la ceinture !", enchaîne une autre travailleuse.

Le pouvoir d'achat baisse pour toutes les classes

Dans les rues du zoning, un cortège de manifestants passe devant le rassemblement. Des réalités et des secteurs différents et pourtant : Sandra travaille dans une administration financière et se dit privilégiée, mais déplore également un pouvoir d'achat en baisse. "Il a baissé pour tout le monde, que ça soit pour la classe moyenne ou la classe la plus basse".

À quelques centaines de mètres, le siège d'Ores, opérateur gaz et électricité ; un symbole pour une manifestante, Annie. Elle travaille dans une grande surface et se dit inquiète. "Le coût de la vie ne fait qu'augmenter et ce n'est pas viable. On aura bientôt une catégorie de gens riches et une autre de gens pauvres et c'est inacceptable !"

Autre secteur présent, la métallurgie. Ici aussi, des travailleurs à bout, comme Laurent, depuis plusieurs années, à la Sonaca, voici sa préoccupation : "Il faut pouvoir avoir le frigo rempli et pouvoir nourrir les enfants, c'est le plus important".

En front commun, des parcours de vie différents se sont unis ce matin avec une même priorité : améliorer de nombreux quotidiens.

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