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Journée d'action pour le pouvoir d'achat: des milliers de manifestants mobilisés en Wallonie, de fortes perturbations dans les transports

Les syndicats en front commun exigent que les salaires puissent être revus à la hausse afin de faire face au coût de la vie. Ce vendredi, ils passent à l'action et mobilisent leurs troupes partout dans le pays. Voici le détail des perturbations attendues en Wallonie.

Le front commun syndical mène vendredi, à Bruxelles et aux quatre coins de la Belgique, diverses actions pour "de meilleurs salaires" et pour rappeler son opposition à la loi de 1996 sur la formation des salaires, accusée de "verrouiller" le pouvoir d'achat dans un contexte d'inflation galopante et de prix de l'énergie exorbitants.

Une manifestation est ainsi prévue vendredi matin, de 10h à 12h, devant le siège de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), rue Ravenstein à Bruxelles. Mais d'autres actions sont également prévues dans les provinces. 

Plusieurs recyparcs devraient rester portes closes en Wallonie. La SNCB devrait opérer normalement. En revanche, des perturbations sur les réseaux du Tec De Lijn sont annoncées. 

Voici le détail des perturbations mis à jour à 6h30. Ces perturbations annoncées sont amenées à évoluer au cours de la journée.

CHARLEROI 

Une "action coup de poing" s'est déroulée. Sur le réseau TEC, de nombreuses lignes ont été supprimées dans l'entité de Charleroi. Voici la liste des lignes impactées. Du côté de Gosselies, une grève se déroule devant les bâtiments d'Ores.

Dans le cadre de cette journée d’action syndicale pour le pouvoir d’achat, le secteur des titres-services a organisé un "nettoyage" symbolique ce vendredi matin dans un zoning de Charleroi. Ghislaine, aide-ménagère, nous a confié ses difficultés financières actuelles.

LIÈGE

Une manifestation s'est élancée du port pétrolier de Sclessin pour rejoindre la gare des Guillemins. Environ 6.000 personnes ont pris part au cortège. Une grande marée rouge et verte est déterminée à faire valoir ses intérêts car elle estime que la situation a assez duré. Comme dans les autres régions, de très importantes perturbations sont constatées à Liège-Verviers.


 

  • Voici les lignes du réseau TEC supprimées : 

8, 9, 13, 16, 17, 19, 39, 42, 45, 47, 49, 53, 56, 60, 61, 75, 81, 82, 90, 91, 93, 94, 96, 97, 98, 99, 103, 122, 143, 144, 146, 156, 158, 160, 174, 247, 248, 284, 285, 485, 683, 684, 685, 694 et 703

  • Les lignes suivantes circulent normalement :

14, 57, 64, 65, 73, 78, 95, 101 105, 106, 107, 108, 109, 110, 139, 140, 142, 149, 150, 165, 188, 238, 242, 265, 288, 294, 295, 339, 342, 362, 377, 378, 387, 388, 389, 390, 393, 394, 395, 396, 397, 398, 399, 400, 401, 402, 403, 404, 405, 406, 439, 442, 488, 495, 496, 695, 706,  710, 711, 712, 713, 715, 716, 717, 727, 728, 738, 744, 745, 746, 747, 748, 749, 750, 751, 752, 753, 795, 845, 848, 948, E20, E21 et E22. Voici la liste des lignes impactées. 

NAMUR

Quelque 1.000 syndicalistes, selon la police, ont manifesté en front commun vendredi matin à Namur, afin d'interpeller les autorités pour qu'elles augmentent le pouvoir d'achat face à la hausse des prix de l'énergie. La manifestation s'inscrivait dans le cadre de l'action nationale "De l'air pour les salaires". L'action a débuté vers 10h30. Durant une heure, les militants et militantes ont déambulé dans les rues de la capitale wallonne. Tout s'est passé dans le calme, précise la police.

Voici la liste des lignes du réseau TEC impactées. 

BRABANT WALLON 

Des actions (distribution de tracts, rassemblement de militants) sont aussi annoncées en Wallonie picarde et dans le Brabant wallon, aux stations-services de Nivelles (sur l'E19) et de Bierges (sur l'E411). Voici la liste des lignes du réseau TEC impactées.

FLANDRE

Les syndicats ont également prévu de mobiliser leurs militants en Flandre.

Quelles sont les revendications des syndicats ?

La loi de 1996 relative à la promotion de l'emploi et à la sauvegarde de la compétitivité, modifiée en 2017 sous le gouvernement Michel, encadre l'évolution des salaires dans le but de protéger la position concurrentielle des entreprises belges vis-à-vis des principaux pays voisins que sont la France, l'Allemagne et les Pays-Bas. Les syndicats veulent de longue date sa révision, estimant qu'elle est devenue un "carcan" trop rigide et ne permet plus de négocier des augmentations de salaire dignes de ce nom. 

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