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La Bourse de Paris en hausse (+0,58%) à mi-séance

La Bourse de Paris évoluait toujours dans le vert (+0,58%) mercredi à la mi-journée, soutenue par la nette hausse de Wall Street la veille, dans un marché voulant croire à de nouvelles mesures accommodantes des banques centrales.

A 13H45 (11H45 GMT), l'indice CAC 40 gagnait 30,69 points à 5.298,95 points, dans un volume d'échanges de 1,5 milliard d'euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,51%.

La cote parisienne a entamé la séance à l'équilibre avant d'accroître ses gains.

Wall Street s'apprêtait à ouvrir dans le vert. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,53%, l'indice élargi S&P 0,49% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, 0,61%.

"Jerome Powell, le président de la Fed, a rassuré les marchés en déclarant suivre de près l'impact des tensions commerciales sur l'économie. Il a laissé entendre que la banque centrale américaine +agira de façon appropriée+ pour soutenir la croissance", a rappelé dans une note Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

"Le marché évalue à 63,5% la perspective d'une baisse des taux le 31 juillet. Si vous ajoutez quelques signaux positifs sur le front commercial (Mexique, Royaume-Uni) alors vous comprenez pourquoi les trois grands indices américains ont bondi de plus de 2%, du jamais vu depuis le 4 janvier", a-t-il complété.

Le président américain a fait miroiter mardi un accord commercial "extraordinaire" avec Londres après le Brexit et fait face sur le front mexicain à une profonde opposition dans les rangs républicains à la menace de tarifs douaniers contre son voisin.

"Plus Wall Street fera preuve de résistance, plus Donald Trump sera incité à durcir ses politiques protectionnistes, plus les conditions pour un retournement économique se mettront alors en place", a estimé de son côté Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.

Le Fonds monétaire international (FMI) a de son côté légèrement revu à la baisse mercredi ses prévisions de croissance pour la Chine, dans un contexte de tensions commerciales grandissantes entre Pékin et Washington.

La seconde économie mondiale devrait voir son PIB progresser de 6,2% cette année et 6% l'an prochain. Les précédentes prévisions portaient respectivement sur 6,3 et 6,1%.

L'activité dans les services en Chine a en outre continué à progresser en mai mais à un rythme moins soutenu que les mois précédents.

En zone euro, la croissance de l'activité privée est restée faible en mai à 51,8 points.

Plusieurs statistiques américaines viendront également animer la séance, notamment les créations d'emplois dans le secteur privé pour le mois de mai (enquête ADP), l'indice d'activité dans les services pour ce même mois (ISM) ou encore le niveau hebdomadaire des stocks de pétrole.

La Fed publiera également son Livre beige, un rapport de conjoncture, après la clôture des marchés européens.

Par ailleurs, la Commission européenne a proposé mercredi de sortir l'Espagne de la procédure pour déficit excessif mais d'y placer l'Italie à cause de sa dette.

- Bourbon galvanisé -

En matière de valeurs, Worldline était porté (+6,19% à 57,50 euros) par un relèvement de sa recommandation à "acheter" contre "neutre" auparavant par Goldman Sachs.

Dassault Aviation bénéficiait de son côté (+5,18% à 1.197,00 euros) d'un relèvement de sa recommandation à "acheter" contre "neutre" auparavant par Goldman Sachs.

Bourbon a été galvanisé de son côté (+14,61% à 2,04 euros) par l'annonce du dépôt, par ses principaux créanciers, d'une offre de restructuration financière impliquant la conversion de plus de la moitié de sa dette en capital, pour détenir 93% du groupe de services maritimes pour l'industrie pétrolière.

Renault perdait 0,05% à 56,54 euros, alors que son conseil d'administration doit se réunir mercredi pour continuer d'étudier "avec intérêt" la proposition de fusion "entre égaux" formulée par le groupe italo-américain Fiat Chrysler (FCA).

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a mis en garde mercredi contre toute "précipitation" concernant le projet de fusion entre Fiat Chrysler et Renault, assurant que cette opération, souhaitée par l'Etat, ne se ferait pas "à n'importe quelles conditions".

Euronext montait de 1,51% à 63,80 euros, après avoir indiqué mardi contrôler 61,4% du capital de la Bourse d'Oslo, et levé avec succès 500 millions d'euros pour notamment financer cette acquisition.

  1. Euronext CAC40

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