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La fin de l'e-commerce en Belgique? Les principaux présidents de parti donnent leurs avis

Le gouvernement se penche cette semaine sur la question du travail de nuit. Faut-il assouplir les règles en la matière notamment pour faciliter le développement du commerce en ligne? Le président du PS, Paul Magnette, est catégorique. Il propose de faire de la Belgique un pays sans e-commerce. Une déclaration qui suscite de nombreuses réactions...

Paul Magnette, le président du PS, fait une petite confession chuchotée devant nos caméras: "Oui, j'achète des outils anciens introuvables sur eBay. Oui cela m'arrive, mais c'est le truc qui ne se vend pas dans des commerces..."; justifie Paul Magnette, président du PS. 

Les déclarations sur l'e-commerce faites récemment par le président du PS font polémique. Le carolo a déclaré dans le magazine flamand Humo: "Faisons de la Belgique un pays sans e-commerce..."

Des propos qu'il étayait dans le RTLINFO 13H: "Je ne suis pas contre le commerce en ligne et c'est très bien que le petit commerçant s'y mette et que de plus en plus le fond mais si demain on ne vend plus que sur d' énormes plates-formes mondiales, nos petits libraires, nos marchand de vêtements, nos marchands d'électroménager vont disparaître les uns après les autres. Et c'est en améliorant les conditions de travail et les salaires les normes environnementales dans le commerce en ligne qu' on peut recréer une concurrence loyale et défendre le commerce local et de proximité."

Aujourd'hui pour ses collègues que ce soit la co-présidente d'Ecolo, Rajae Maouane, le président du PTB Raoul Hedebouw, ou le président du MR, Georges-Louis Bouchez, tous sont unanimes: la Belgique sans commerce en ligne c'est impossible.

"Viser simplement Amazon, il croit que cela sera populaire mais Amazon a plein de sous-traitants, de petits indépendants qui travaillent via Amazon, d'ailleurs vous savez que Paul Magnette, lui-même, vend ses livres sur Amazon..."

"Mais ce n'est pas Amazon ou le retour à la bougie, cela mérite un débat un peu plus nuancé et de parler de fond, plutôt que de s'arrêter comme cela", estime Raje Maouane. 

"Il y a un enjeu important sur la table de la Vivaldi, c'est celui de protéger les travailleurs du secteur. Cela ne veut pas dire, faire disparaître le secteur...", estime Raoul Hedebouw.

Le débat est lancé le commerce en ligne et ses plates-formes mondiales comme nouveau terrain de lutte des classes 2.0.

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