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Anne-Catherine, conductrice de bus, retrouve ses passagers à l'avant de son bus. Elle est toujours protégée par une cabine fermée mais est désormais débarrassée de la bâche qui la séparait des clients. C’est également le retour du paiement possible à bord du véhicule ainsi que celui d'un repérage plus efficace des fraudeurs.
"À l'époque, quand il y avait la bâche, on ne savait pas vérifier. La fraude va être très fortement réduite", indique la conductrice.
C’est en tout cas l’espoir du groupe wallon qui gère les transports en commun. Car l’obligation de rentrer par l’arrière durant la crise a fait grimper les chiffres de la fraude. Entre le premier trimestre 2020 et le restant de l’année, le TEC estime que le taux de fraude et d’oubli est passé de 1,5% à 20%.
Cet abandon de la bâche en plastique concerne des bus de Liège-Verviers, de Charleroi et du Brabant wallon. Aucun changement par contre dans les zones gérées les directions Hainaut et Namur/Luxembourg du groupe TEC car les chauffeurs ne disposent pas de cabines fermées. "Evidemment, le retrait des bâches signifie potentiellement une diminution de la fraude. Donc c'est tout l'espoir que l'on nourrit avec la diminution des mesures", éclaire Nora Sli, porte-parole de la direction Namur/Luxembourg du groupe TEC.
À Liège, la direction du groupe TEC annonce davantage de contrôles. Chaque année, la fraude représente une perte de plusieurs centaines de milliers d’euros pour le réseau wallon de transports en commun.