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Le nettoyage des rues et la collecte de poubelles perturbés dans le nord de Bruxelles à cause d'une grève

A la suite de l'activation du préavis de grève de la SLFP, trois secteurs de Bruxelles-Propreté sont perturbés ce jeudi matin, a indiqué Michel Piersoul, porte-parole SLFP. Une réunion avec la direction a été planifiée à 13h00.

Les balayeurs du secteur Monnoyer, situé à Neder-Over-Heembeek, sont à 70% entrés en grève, selon les estimations du SLFP. Ils sont allés rejoindre les travailleurs du secteur Neder-Over-Heembeek, chargés du porte-à-porte, qui sont en grève à environ 60%.

La moitié des agents sont aussi à l'arrêt au secteur du Triomphe, en charge du porte-à-porte mais qui compte une petite partie dédiée au balayage. Les grévistes demandent la levée des sanctions pour les balayeurs soumis à l'obligation de réaliser le rattrapage du porte-à-porte.

Des protestations ont commencé à se faire entendre le mardi 19 novembre, après que la direction eut annoncé son intention d'adapter le "fini-fini", un système selon lequel le personnel présent est libéré dès que les deux tiers des camions d'un secteur sont rentrés au dépôt. Il était question d'augmenter ce seuil à 90% afin de limiter la précipitation et de s'assurer du respect des règles de sécurité.

Des opérations de rattrapage dans l'après-midi

En signe de protestation, les travailleurs chargés du porte-à-porte s'étaient mis à respecter à la lettre les consignes de sécurité, avec pour conséquence que de nombreuses tournées étaient inachevées et que des opérations de rattrapage devaient être organisées dans l'après-midi.

Bien que la direction soit revenue sur sa décision concernant le "fini-fini", des travailleurs ont continué à travailler à un rythme moins soutenu pour protester contre l'augmentation de la charge du travail et l'allongement des tournées depuis l'entrée en vigueur de la réforme des collectes de 2017. Le rattrapage a suscité quelques remous.

Les syndicats ont obtenu qu'il soit réalisé uniquement sur base volontaire. Michel Piersoul remarque que certains ingénieurs ont cependant forcé des balayeurs à faire du rattrapage sous peine de mesures disciplinaires. "Un contractuel vient de recevoir un avertissement et plusieurs statutaires sont passés en procédure disciplinaire. Cela fait une semaine qu'on demande à ce que ces sanctions soient supprimées, mais on n'obtient aucune réponse."

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