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Le secteur immobilier affirme que les visites peuvent avoir lieu: la ministre de l'Intérieur dément, elles restent interdites

Les visites des biens immobiliers en vue d'une vente ou d'une location peuvent avoir lieu tant qu'un agent immobilier n'est pas physiquement sur les lieux, ont assuré les acteurs du secteur par communiqué lundi, ce que dément toutefois le cabinet de la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden (CD&V).

Le secteur immobilier n'était pas satisfait de la manière dont le gouvernement fédéral a communiqué sur l'interdiction de visites des biens avec les agents immobiliers en raison de la crise sanitaire, créant "beaucoup d'incertitudes ces dernières semaines", selon le communiqué commun de plusieurs agences immobilières Le Conseil d'État a dernièrement rejeté deux demandes de suspension d'extrême urgence introduites par le secteur immobilier contre l'interdiction, édictée dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, d'organiser des visites de biens immobiliers en vue de leur vente ou de leur location.

Toutefois, lors de la procédure devant le Conseil d'État, souligne le communiqué, le gouvernement fédéral a confirmé que les propriétaires privés peuvent recevoir des candidats dans le cadre d'une visite de biens, car cela n'est pas légalement considéré comme un "contact étroit" et que les règles de distance sociale peuvent être garanties.

Toutefois dans la soirée, le cabinet Verlinden a rétorqué que ces visites ne peuvent avoir lieu. Il explique qu'en raisonnant de la sorte le secteur immobilier perd de vue le fait qu'aucun ménage n'est autorisé à entrer dans un domicile. Si c'est le cas, alors cela se passe en violation du décret ministériel qui stipule qu'un ménage ne peut recevoir que le même contact extérieur étroit à la fois au cours de six semaines.

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