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De moins en moins de pollution pétrolière en mer du Nord

Il y a de moins en moins de pollution pétrolière en mer du Nord. C'est ce qu'indique l'Institut flamand de la mer (VLIZ) sur la base des relevés effectués par l'Institut de recherche sur la nature et les forêts (INBO). La pollution est mesurée au regard du nombre des oiseaux de mer couverts de pétrole qui s'échouent sur le rivage. Il y a quarante ans, plus de 90% des volatiles échoués sur le rivage étaient souillés par des hydrocarbures, alors qu'aujourd'hui, ils ne sont plus que 5%. Cette évolution est due à une réglementation plus stricte.

Selon Jan Seys du VLIZ, ce déclin a été induit par l'indignation du public à l'égard des marées noires. "Cette indignation et l'attention de la presse qui s'est manifestée à chaque fois qu'une catastrophe plus importante s'est produite ont pesé, souvent encore de nombreuses années plus tard. Les politiques ont fini par réagir à cela aussi." C'est ainsi que de nouvelles réglementations ont été introduites pour lutter contre la pollution pétrolière en mer. "Il est devenu presque impossible pour les navires de continuer à déverser de grandes quantités d'hydrocarbures sans être détectés et sans le déclarer", explique M. Seys.

Le gouvernement fédéral surveille la pollution pétrolière en faisant régulièrement survoler la mer pour détecter les nappes de pétrole. En outre, l'INBO collecte des carcasses d'oiseaux de mer et de rivage échoués, qu'il analyse ensuite. Il étudie plus précisément le pourcentage de pollution pétrolière chez les guillemots échoués, car cette espèce est particulièrement sensible à cette pollution. "Les oiseaux qui ne plongent pas ou qui ne sont pas en permanence en mer le sont beaucoup moins", explique Jan Seys.

Selon lui, il s'agit d'un exemple d'intervention réussie pour un problème environnemental majeur. "Cela peut nous apprendre beaucoup de choses. Il existe souvent des solutions évidentes."

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