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"Il faut plus de généralistes": face à l'inquiétude des médecins, Frank Vandenbroucke explique son projet contre la pénurie dans le métier

Dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" de ce dimanche 19 mars, le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke, était l'invité de Christophe Deborsu. L'occasion pour le vice-premier ministre de s'exprimer à propos de l'inquiétude qui existe sur la pénurie de médecins en Wallonie et à Bruxelles. 

C'est une situation qui inquiète plusieurs médecins en Belgique. Que faire face à la pénurie grandissante des généralistes alors que le numerus clausus limite toujours le nombre de médecins ? Frank Vandebroucke, invité sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche" est conscient de la situation. "Il faut plus de médecins généralistes, il n'y a aucun doute, mais il faut aussi les aider à travailler autrement" explique-t-il.

Pour tenter d'améliorer la situation, il propose de mettre en place un "New Deal". Il explique : "Le 'New Deal', c'est un modèle qui est optionnel mais qui permet de décharger les médecins généralistes en intégrant, par exemple, une infirmière dans la pratique".  À savoir que ce nouveau modèle proposera également un financement qui sera plus stable, ce qui rendra plus facile la possibilité d'avoir un assistant administratif.  Il souhaite que les médecins puissent avoir plus de temps avec leurs patients.

Il faut pouvoir anticiper le nombre de départs à la pension

Pour Guy Delrée, médecin à Marche-en-Famenne, la situation est très inquiétante, car on risque d'avoir de moins en moins de médecins dans les années à venir. "Il faut pouvoir anticiper le nombre de départs à la pension qui seront de plus en plus nombreux, anticiper un vieillissement de la population, une augmentation des maladies chroniques qui demandent plus de temps aux médecins" explique-t-il.

Selon ce médecin, "Augmenter le nombre de médecins qui sortent des études est une chose incontournable". En réponse à cela, le ministre de la Santé précise : "On a augmenté de façon considérable le nombre d'étudiants qui seront acceptés au début des études", faisant référence au fameux numérus clausus qui limite le nombre de médecins.

Enfin, le vice-premier ministre invite les acteurs qui sont concernés à "trouver un accord sur cette proposition, qui doit encore être peaufiné". 
 

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  • Les infirmières feront les actes des médecins, les aides soignantes les actes des infirmières, les patients les actes des aide soignant et le ministre pourra encore réduire les financements... Le principe de Peter dans toutes ça splendeur...

    Van Bever
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