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Olivier Vandecasteele: quelles options reste-t-il pour le ramener?

Olivier Vandecasteele est emprisonné en Iran depuis près d'un an. Il devait être échangé contre un terroriste iranien détenu chez nous. Un échange annulé par la Cour constitutionnelle. Les options pour le gouvernement belge ne sont plus nombreuses.

L'humanitaire a eu 42 ans cette semaine, mais il a passé son anniversaire dans une geôle iranienne. Olivier Vandecasteele est enfermé depuis onze mois. Pour le libérer, la solution était peut-être de procéder à un échange. Le Belge contre un Iranien détenu en Belgique, condamné pour terrorisme. Le souci, c'est que le traité de transfèrement qui l'aurait permis a été recalé par la Cour constitutionnelle belge.

Pour Olivier Van Steirtegem, porte-parole et ami d'Olivier Vandecasteele, l'échange s'imposait pourtant comme une solution évidente : "Préfère-t-on que ce terroriste passe encore 1 an et demi de prison parce que c'est de ça qu'il est en jeu aujourd'hui, quitte à ce qu'Olivier Vandecasteele reste en prison ?

Obligation de respecter la décision de la Cour

Sur le plateau de "C'est pas tous les jours dimanche", des représentants du monde politique dont deux partis au gouvernement PS et MR, favorables à l'échange, se disent obligés de respecter la décision judiciaire.

"Nous avons fait une loi de transfèrement car nous sommes un État de droit et que nous voulions avoir un débat parlementaire transparent pour l'Iran et pour d'autres pays qui ne sont vraiment pas des pays fréquentables avec qui nous devons négocier pour libérer des otages ou pour libérer des prisonniers. Aujourd'hui, c'est suspendu par la Cour constitutionnelle", déplore Christophe Lacroix, député fédéral PS.

Pas de craintes à avoir ?

De son côté, Michel De Maegd, député fédéral MR, insiste sur le non-fondement des craintes d'un traité de transfèrement : "Nos services de sûreté nous ont dit que ne pas adopter ce traité comporte un risque plus grand de voir d'autres Belges se faire prendre en otage en Iran".

Dans tous les cas, il ne reste désormais plus qu'une seule possibilité : la négociation diplomatique avec l'Iran, un État non-démocratique. Olivier Vandecasteele pour sa part est en prison depuis 332 jours.

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