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"Commune colère", la nouvelle campagne qui réclame la socialisation des biens communs

Un nouveau collectif belge nommé "Commune colère" a lancé lundi une campagne du même nom. Son objectif: faire valoir auprès des partis politiques belges "l'urgence" de se réapproprier les biens communs tels que l'énergie, le logement ou encore la santé. À la veille des élections, il entend faire pression sur le corps politique pour revendiquer la socialisation des biens communs et une plus juste répartition des richesses en Belgique.

"Socialiser, c'est gérer collectivement et démocratiquement toutes ces ressources et services dont nous avons besoin pour une vie digne: l'énergie, le logement, la santé, l'eau, la terre, l'éducation, etc.", appuie le jeune collectif. Il plaide pour une sortie de ces biens et services des logiques de marchandisation et de profits privés.

Cette jeune coalition de syndicalistes, travailleurs, agriculteurs, activistes écologistes et citoyens entend ainsi lutter pour une société "socialement juste", respectueuse des limites de la planète et dans laquelle les richesses communes seraient gérées par et accessibles à toutes et tous.

"Comment peut-on assumer politiquement que des entreprises privées qui fournissent des services essentiels fassent des milliards d'euros de profit, alors que la crise touche de plein fouet un nombre toujours croissant de Belges qui ne parviennent plus à payer leur loyer ou leur facture d'électricité?" interroge Camille, militante écologiste. À l'approche des élections, Commune colère exhorte donc les politiciens à se positionner.

Lors d'une première action organisée lundi matin, de nombreux activistes se sont rendus devant les sièges du PTB, du PS et d'Ecolo à Bruxelles afin d'exiger "un engagement clair". Ils ont ensuite rencontré certains représentants politiques dont Françoise De Smedt (PTB) et Jean-Marc Nollet (Ecolo).

Sur son site, Commune colère appelle par ailleurs le grand public à mener des actions pacifiques (distribution de flyers, interpellation, mobilisation, participation aux débats) lors de rendez-vous politiques pré-électoraux, tous partis confondus.

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Commentaires

1 commentaire

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  • Et tout ça dans un pays "riche" où un enfant sur quatre (!!!) vit SOUS le seuil de pauvreté..!! Ca aussi il faut le gueuler bien fort..!!

    Gérard G
     Répondre