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L'une des stars de cette vitrine, c'est l'Apple Pippin, la console de jeu de la marque à la pomme sortie en 1996. Elle ne connaît pas le succès escompté sur le marché américain et moins d'un an plus tard, sa production cesse.
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Même durée de vie pour le Twitter Peek, bien qu'il soit beaucoup plus récent. L'appareil de 2009 ressemble à un téléphone, mais ne sert qu'à utiliser le réseau social américain.
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Et parfois, le raté technologique est un peu effrayant à l'instar du masque tonifiant facial. "C'est le masque de Rejuvenique, c'était pour raffermir les muscles du visage et réduire les rides. Ça a l'air vraiment bizarre et ça n'a pas marché", explique Narek Vardanyan, fondateur de la société arménienne Prelaunch.
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L'argumentation par la démonstration
C'est lui qui est derrière cette collection de ratés. Tous proviennent de grands groupes et tous n'ont jamais trouvé leur public. La start-up de Vardanyan veut éviter cela : elle est spécialisée dans l'offre et la demande et peut vérifier l'existence d'un marché potentiel pour un nouveau produit avant même son processus de création.
"C'est la première galerie des flops que l'on présente au CES avec des échecs emblématiques des grandes entreprises. On voulait montrer que même les grandes entreprises pouvaient se tromper et si même eux se trompent, alors tout le monde peut se tromper et il faut le savoir", assure-t-il.
Chaque année, 80 % des nouveaux produits lancés sont tout simplement un échec commercial.