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La Bourse de Paris a terminé la première séance de 2023 du bon pied, rebondissant lundi après une mauvaise performance en 2022, tandis que de nombreux opérateurs sont restés loin du marché, notamment à Londres et New York.
L'indice vedette CAC 40 a avancé de 1,87%, soit 120,81 points à 6.594,57 points. Vendredi, il avait terminé la séance en baisse de 1,52%, plombé par les premières tendances sur les marchés américains.
La baisse sur la semaine était légère (-0,47%), mais sur l'année, le CAC 40 a connu sa plus forte chute depuis 2018, avec un recul de 9,50%.
"Il y a un petit effet de rattrapage du 30 décembre", séance durant laquelle Wall Street a ouvert en fort repli avant de récupérer la majeure partie de ses pertes après la clôture des marchés européens et de finir en petite baisse, commente Florian Allain, gérant à Mandarine Gestion.
Lundi, la plupart des places financières mondiales sont restées fermées, dont Wall Street, Londres, Tokyo ou Hong Kong.
Première bonne nouvelle de 2023 pour le marché parisien, l'indicateur de l'activité économique avancé PMI pour l'industrie s'est contracté moins que prévu en décembre, selon la mesure de S&P Global.
Une bonne nouvelle, mais pas de quoi justifier un bond de plus de 6% de l'action Renault, pour l'expert de Mandarine Gestion. Le volume d'échanges a par ailleurs été très faible lundi, ce qui a tendance à exacerber les variations.
"Les premières semaines de janvier sont en général une période de hausse, les opérateurs reprennent un peu de risque", explique Florian Allain.
Plusieurs automobiles ont bondi après avoir souffert des perspectives économiques en berne de 2022. L'année passée, le marché automobile français a reflué de 7,8%, l'embellie des derniers mois n'ayant pas permis de compenser des difficultés mondiales de livraison et des pénuries de puces électroniques.
Renault a terminé en tête du CAC 40 à +6,79% à 33,40 euros, Stellantis +2,83% à 13,65 euros, Michelin +3,58% à 26,92 euros.
En tête de l'indice élargi SBF120, le géant informatique français Atos a vu son action bondir de 20,01% à 10,82 euros, à la suite d'informations du journal Les Échos évoquant un intérêt d'Airbus pour ses activités de cybersécurité.