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Les syndicats au sein du site alostois de Tupperware sont "préparés à tous les scénarios possibles" bien que deux semaines après la chute du cours de l'action du groupe américain en Bourse, ils n'aient toujours que peu d'informations sur l'avenir de l'usine belge.
L'usine d'Alost du fabricant de récipients en plastic emploie quelque 260 personnes.
L'entreprise américaine se trouve actuellement dans de sales draps, au point qu'une faillite, ou à tout le moins une restructuration, n'est pas exclue. Les spéculations sur l'avenir de Tupperware vont bon train, de mêmes que les conséquences possibles pour l'usine alostoise.
La direction locale ne souhaite pas faire de commentaires aux médias et les syndicats n'ont que peu d'informations supplémentaires, les comptes de l'entreprise locale semblant sains.
"La direction locale donne au personnel local le signal que l'usine ne sera peut-être pas immédiatement visée", explique un délégué syndical. "Sommes-nous rassurés pour autant ? Non. Mais nous avons ici des travailleurs plus âgés qui adoptent une position d'attente. Nous sommes préparés à tous les scénarios possibles."
