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Le groupe berlinois a fait état mardi de ventes pour l'année 2022 juste en deçà de l'année précédente, à 10,35 milliards d'euros, en dépit d'un gain de 3 millions de clients nets, pour porter leur nombre à plus de 51 millions.
Le résultat d'exploitation (Ebit) ajusté a chuté de 61% à 185 millions d'euros et le bénéfice net a été taillé de 93%, à environ 17 millions d'euros.
Ces performances se situent en bas de la fourchette de prévisions communiquée fin novembre par l'entreprise.
La société qui compte à sa tête les deux PDG et fondateurs Robert Gentz et David Schneider souhaite désormais se concentrer sur "la garantie d'une croissance rentable en 2023 et au-delà", selon un communiqué.
Zalando, qui ne cesse de croître depuis sa création en 2008, veut "continuer à travailler sur l'augmentation de la marge et la simplification de son organisation", selon ce document.
Pour cela, un plan de réduction de plusieurs centaines de postes, y compris de management, a été annoncé en février.
D'autres géants de la tech - Amazon, Meta, Microsoft et Google - ont aussi récemment lancé des plans de réduction d'effectifs dans l'environnement macroéconomique difficile.
Chez Zalando, les effets doivent se voir dès 2023: si les ventes sont attendues pour osciller entre un recul d'1% et une croissance de 4%, l'Ebit ajusté devrait lui atteindre entre 280 et 350 millions d'euros, impliquant une marge de 2,7 à 3,3% sur les ventes, contre 1,8% en 2022.
A terme, il s'agit de capter 10% du marché européen de la mode qui représente un volume de 450 milliards d'euros, selon l'organisme Euromonitor.
La rentabilité opérationnelle ajustée doit, elle, se situer en 2025 dans le haut de la fourchette, entre 3 à 6%, a rappelé le groupe.