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Le dixième sommet européen des villes et des régions s'est ouvert ce lundi à Mons. Plus de 3.500 dirigeants nationaux, régionaux, locaux de 59 pays ainsi que des représentants du Parlement européen, de la Commission et de la société civile y débattront, durant deux jours, des défis auxquels seront confrontées les collectivités territoriales de l'Union au cours des prochaines années.
Prévue à midi, l'ouverture du sommet a été retardée d'une demi-heure en raison d'une manifestation de quelques agriculteurs qui avaient posté tracteurs et banderoles à l'entrée du centre de conférence montois. Ils ont pu faire part de leurs revendications au président du Comité européen des régions, Vasco Alves Cordeiro, et au ministre-président wallon, Elio Di Rupo.
Au cours de la rencontre impromptue, Vasco Alves Cordeiro s'est notamment engagé à transmettre leur message au Comité des régions en insistant "sur l'importance de ne pas sacrifier" les agriculteurs. "La transition ne doit pas porter atteinte aux droits sociaux", a ajouté Elio Di Rupo.
Les deux responsables ont ensuite officiellement ouvert le sommet bisannuel qui marque aussi le 30e anniversaire du Comité européen des régions, institué par le traité de Maastricht et mis en place en mars 1994.
