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(Belga) Le gouvernement d'extrême droite italien a condamné dimanche une série d'actes de vandalisme contre ses représentations diplomatiques en Europe, suggérant qu'elles ont été commises par des anarchistes protestant contre la détention à l'isolement de l'un des leurs en Italie.
Le gouvernement a déclaré dans un communiqué qu'il "suivait avec préoccupation et attention les nouveaux cas de violence contre (ses) responsables officiels et les représentations diplomatiques" au même titre que "la violence urbaine" à Rome et à Trente, une balle envoyée par la poste au rédacteur en chef d'un journal de Toscane, et le jet d'un cocktail molotov contre un commissariat de police de la capitale. "De tels actes n'intimideront pas les institutions", a affirmé le gouvernement. "En particulier si le but en est d'obtenir l'adoucissement des conditions de détention des responsables d'actes terroristes", a-t-il ajouté, sans citer explicitement le mouvement anarchiste. Au cœur du conflit se trouve Alfredo Cospito, que la justice italienne considère comme le leader de la Fédération anarchiste informelle (FAI), qui est en grève de la faim pour dénoncer sa détention dans une prison de haute sécurité en Sardaigne, sous le régime "41-bis", généralement appliqué aux membres de la mafia. Le mouvement anarchiste s'est mobilisé dans le pays ces dernières semaines, entraînant la mise en état d'alerte des autorités à Turin et à Trente la semaine passée, et des échauffourées ont éclaté samedi soir à Rome. Vendredi, les fenêtres du consulat italien à Barcelone ont été brisées et un mur endommagé. A Berlin c'est la voiture d'un diplomate italien qui était incendiée, selon le ministère des Affaires étrangères. En décembre, des anarchistes grecs avaient revendiqué l'incendie de deux voitures diplomatiques italiennes à Athènes, déclarant avoir agi en soutien à Alfredo Cospito. (Belga)